Culture environnementale au Lycée Raoul Vadepied

Culture environnementale au Lycée Raoul Vadepied

Pour une approche naturaliste, scientifique, esthétique, sensible, réflexive, critique, citoyenne, des problématiques environnementales

Bienvenue! Vous trouverez sur ce blog l'architecture et la "substantifique moëlle" du projet, toutes les informations pratiques, mutualisations pédagogiques, calendriers, liens et sources multiples, travaux inter-disciplinaires, articles rédigés par les élèves et les enseignants (répertoriés dans les cinq volets "Découvertes", "Actions", "Réflexions", "Traces", "Disciplines" (Français et poésie, Histoire-Géographie, Sciences expérimentales, Mathématiques, Langues, EPS,...), photos, vidéos et images; citation, photo, mots, quizz, et énigme de la semaine, page littéraire mensuelle, tableau, musique, arbre, plante et animal du mois, newsletter, agenda... concernant le projet "Culture environnementale" de la classe de Seconde B du Lycée Raoul Vadepied durant l'année scolaire 2009/2010.

Un chemin ensemble à partager, dont nous garderons les traces, de la Mayenne aux Pyrénées...

 

Groupe classe au lac d'Orédon

Groupe classe au lac d'Orédon, Jeudi 10 Juin 2010

 

 

Le parcours s'achève, le blog tire sa révérence avec émotion, merci pour cette année de partages et de découvertes, bonnes vacances à tous!

L'Agenda

L'agenda des actions, réflexions, découvertes tout au long de l'année (volets en jeu, descriptifs, compétences travaillées, élèves, professseurs et intervenants extérieurs concernés, dates et horaires)

Une vue d'ensemble et chronologique de notre projet? Consultez:

L'Agenda

 

Les 5 derniers articles parus

La lettre des nouvelles (Newsletter)

Chaque mois, vous pouvez recevoir une newsletter, billet d'informations, qui fait le point sur le projet et offre un bilan mensuel. Il suffit de laisser son adresse mail au chapitre "Newsletter" dans le sommaire de gauche.

La citation de la semaine

        "" Les montagnes ne vivent que de l'amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l'herbe s'épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n'a pas de prix : le bonheur que l'on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent "

      Gaston Rébuffat


 

Le saviez-vous?

Diamétralement opposés

 

 

 

Chaque point du globe est en correspondance avce son antipode, qui est le point diamétralement opposé de la surface terrestre. Seulement de 4% des points antipodaux sont tous les deux sur la terre ferme. 46% sont tous les deux sur la terre ferme. 46% sont tous les deux sur la mer. 50% sont mixtes.

L'antipode de Cherbourg (France) est un petit archipel d'îles situé au sud de la Nouvelle-Zélande qui s'appelle les îles Antipodes.

 

 

L'énigme de la semaine

Oedipe devant l'énigme du Sphinx, Tableau d'Ingres, Musée du Louvre

Enigme de la semaine précédente: Il y a 100 ans, il y avait deux villes de plus de 10 millions d'habitants dans le monde. Combien y en a-t-il aujourd'hui?

Réponse: Aujourd'hui 50 villes dépassent 10 millions d'habitants.

 

 

 Nouvelle énigme de la semaine: Quelle différence y a-t-il entre mer et océan ?

Les mots de la semaine

Consignez, dans votre répertoire, la définition des mots suivants:

Le cycle du carbone.

Le quizz de la semaine

Pouvez-vous répondre au quizz suivant (réponses en ligne)?

 

Cette semaine, un quizz sur Les Pyrénées

 

 

La page littéraire du mois

 

 

Ce qu'on entend sur la montagne

Ô altitudo !

Avez-vous quelquefois, calme et silencieux,
Monté sur la montagne, en présence des cieux ?
Était-ce aux bords du Sund ? aux côtes de Bretagne ?
Aviez-vous l'océan au pied de la montagne ?
Et là, penché sur l'onde et sur l'immensité,
Calme et silencieux, avez-vous écouté ?
Voici ce qu'on entend : - du moins un jour qu'en rêve
Ma pensée abattit son vol sur une grève,
Et, du sommet d'un mont plongeant au gouffre amer,
Vit d'un côté la terre et de l'autre la mer,
J'écoutai, j'entendis et jamais voix pareille
Ne sortit d'une bouche et n'émut une oreille.

Ce fut d'abord un bruit large, immense, confus,
Plus vague que le vent dans les arbres touffus,
Plein d'accords éclatants, de suaves murmures,
Doux comme un chant du soir, fort comme un choc d'armures
Quand la sourde mêlée étreint les escadrons
Et souffle, furieuse, aux bouches des clairons.
C'était une musique ineffable et profonde,
Qui, fluide, oscillait sans cesse autour du monde,
Et dans les vastes cieux, par ses flots rajeunis,
Roulait élargissant ses orbes infinis
Jusqu'au fond où son flux s'allait perdre dans l'ombre
Avec le temps, l'espace et la forme et le nombre.
Comme une autre atmosphère épars et débordé,
L'hymne éternel couvrait tout le globe inondé.
Le monde, enveloppé dans cette symphonie,
Comme il vogue dans l'air, voguait dans l'harmonie.

Et pensif, j'écoutais ces harpes de l'éther,
Perdu dans cette voix comme dans une mer.
Bientôt je distinguai, confuses et voilées,
Deux voix, dans cette voix l'une à l'autre mêlées,
De la terre et des mers s'épanchant jusqu'au ciel,
Qui chantaient à la fois le chant universel ;
Et je les distinguai dans la rumeur profonde,
Comme on voit deux courants qui se croisent sous l'onde.

L'une venait des mers ; chant de gloire ! hymne heureux !
C'était la voix des flots qui se parlaient entre eux ;
L'autre, qui s'élevait de la terre où nous sommes,
Était triste ; c'était le murmure des hommes ;
Et dans ce grand concert, qui chantait jour et nuit,
Chaque onde avait sa voix et chaque homme son bruit.

Or, comme je l'ai dit, l'océan magnifique
Épandait une voix joyeuse et pacifique,
Chantait comme la harpe aux temples de Sion,
Et louait la beauté de la création.
Sa clameur, qu'emportaient la brise et la rafale,
Incessamment vers Dieu montait plus triomphale,
Et chacun de ses flots que Dieu seul peut dompter,
Quand l'autre avait fini, se levait pour chanter.
Comme ce grand lion dont Daniel fut l'hôtel,
L'océan par moments abaissait sa voix haute ;
Et moi je croyais voir, vers le couchant en feu,
Sous sa crinière d'or passer la main de Dieu.

Cependant, à côté de l'auguste fanfare,
L'autre voix, comme un cri de coursier qui s'effare,
Comme le gond rouillé d'une porte d'enfer,
Comme l'archet d'airain sur la lyre de fer,
Grinçait ; et pleurs, et cris, l'injure, l'anathème,
Refus du viatique et refus du baptême,
Et malédiction, et blasphème, et clameur ;
Dans le flot tournoyant de l'humaine rumeur
Passaient, comme le soir on voit dans les vallées
De noirs oiseaux de nuit qui s'en vont par volées.
Qu'était-ce que ce bruit dont mille échos vibraient ?
Hélas ! c'était la terre et l'homme qui pleuraient.

Frère ! de ces deux voix étranges, inouïes,
Sans cesse renaissant, sans cesse évanouies,
Qu'écoute l'Éternel durant l'éternité,
L'une disait : NATURE ! et l'autre : HUMANITÉ !

Alors je méditai ; car mon esprit fidèle,
Hélas ! n'avait jamais déployé plus grande aile ;
Dans mon ombre jamais n'avait lui tant de jour ;
Et je rêvai longtemps, contemplant tour à tour,
Après l'abîme obscur que me cachait la lame,
L'autre abîme sans fond qui s'ouvrait dans mon âme.
Et je me demandai pourquoi l'on est ici,
Quel peut être après tout le but de tout ceci,
Que fait l'âme, lequel vaut mieux d'être ou de vivre,
Et pourquoi le Seigneur, qui seul lit à son livre,
Mêle éternellement dans un fatal hymen
Le chant de la nature au cri du genre humain ?

Victor Hugo

 

Le tableau du mois

La grande cascade de Gavarnie - Aquarelle de Franz Schrader

 

Aquarelle de Franz Schrader

 

La musique du mois

 

 

 

La montagne, Jean Ferrat